Lot
34
Renversement cognitif

Encre, acrylique, vernis polymère, crayon sur impression numérique, papier arches, marouflé sur toile, 2009-2010

155 x 112 x 5 cm
Valeur estimée
8 800 $
Renversement cognitif est issu d’un projet nommé La réunion des pratiques, entamé en 2007. Il s’incarne dans une installation souple, qui se constitue et se transforme à travers une série de rencontres et d’espaces-temps partagés avec des participants actifs, ainsi que des rendez-vous avec Guerrera et sa solitude habitée. C’est une expérience alternative entre la rencontre et la solitude, soutenue et accompagnée par une pratique méditative quotidienne. Le projet est une plateforme ouverte, attentive aux rythmes de l’esprit, et qui tente d’enregistrer de manière sensible les réverbérations des rencontres et des croisements affectifs qu’elle provoque.
Notice biographique
Massimo Guerrera est né en 1967 à Rome, en Italie. Il vit et travaille à Montréal. Il est titulaire d’un baccalauréat en arts plastiques de l’UQAM et expose ses œuvres depuis 1988 au Canada, aux États-Unis, en Belgique, en Italie et en France. De ses expositions, mentionnons Darboral (un trait d’union entre le visible et l’invisible) présentée au Musée des beaux-arts du Canada en 2008–2009 dans le cadre de l’exposition Flagrant délit (la performance du spectateur), ainsi qu’à la Fonderie Darling en 2008, Darboral (ici, maintenant, avec l’impermanence de nos restes), montrée en 2000 à la Biennale de Montréal et en 2002 au Musée national des beaux-arts du Québec, ainsi qu’à la CAG Contemporary Art Gallery de Vancouver en 2004. Signalons également Porus (les recombinaisons gourmandes d’un rendez-vous) en 2001, au Centre des arts actuels SKOL dans le cadre de la programmation Les commensaux, et PORUS ou 99 études empiriques sur l’étanchéité domestique instable à la Galerie Leonard & Bina Ellen de l’Université Concordia en 1999. Le projet La cantine (redistribution et transformation de nourritures terrestres) entamé en 1995 dans l’espace urbain montréalais a été ensuite présenté au Centre Dare-Dare en 1997, suivi d’Artifices en 1998 et d’Événement orange en 2003. En 2001, Massimo Guerrera était le récipiendaire du prix Ozias-Leduc, décerné par la Fondation Émile-Nelligan. Ses œuvres figurent dans les collections du musée des beaux-arts du Canada, du Musée des beaux-arts de Montréal, de la Banque d’œuvres d’art du Canada et du Musée national des beaux-arts du Québec.