Lot
313
prima materia #1

Dessin, 2018

13,97 x 21,59 cm
Dans ce projet, j’étudie les espaces urbains en construction sur le territoire mohawk non-cédé Tiohtià:ke, en créant des liens entre les changements physiques et constants que la ville subit, et les théories hermétiques de transformation des matériaux.
Notice biographique
Ma démarche conçoit le médium du dessin comme part primordiale du dispositif installatif. Dans mon travail, je conçois le territoire habité comme un ensemble de couches historiques, qui modèlent et normalisent les systèmes de pouvoir au sein des sociétés. Plus précisément, je m’intéresse à la présence de la nature dans la ville comme moyen de segmentation des structures d'oppression telles que le colonialisme et le capitalisme. Mes œuvres traduisent des expériences personnelles vécues dans les espaces inoccupés qu’on retrouve dans le territoire mohawk non-cédé Tiohtià:ke (Montréal). Ces espaces délaissés favorisent un écosystème hébergeant une nature native, qui éprouve des changements constants. Ils représentent le néant à l'intérieur du flux des villes et le changement face à une société productiviste. À l’aide de relevés de type scientifique qui s’inscrivent dans une démarche méthodique (exploration du terrain, prise d’échantillons, recherche d’archives, collecte d’images et d’objets trouvés, etc.) je génère une analyse formelle de la biodiversité retrouvée dans ces endroits.