Lot
13
La compétition des bonnes nouvelles

Acrylique, huile, cire et pigment sur toile, 2019

152,4 x 182,9 cm
Valeur estimée
3 700 $
La ruine fascine. Elle est à la fois symptôme de la force destructrice du temps et source d’une certaine mélancolie face aux grandeurs révolues. La compétition des bonnes nouvelles exploite cette fascination tout en interrogeant le caractère véridique des images. Le tableau a été créé à partir d’une image Stock achetée, fabriquée, que l’artiste avait découverte dans un article sur l’effondrement du Rana Plaza au Bangladesh en 2013. C’est également un clin d’oeil à l’ouvrage éponyme de Sloterdijk portant sur l’annonce de la Bonne Nouvelle, mais en dehors de toute considération théologique du monde.
Notice biographique

Isabelle Guimond vit à Montréal. Ses oeuvres ont été présentées au Québec, aux États-Unis, en France et au Mexique. Lauréate en 2014 du prix FSSB, elle a également été finaliste pour la Bourse Claudine et Stephen Bronfman en art contemporain. Au cours des dernières années, on a pu voir son travail à la Galerie de l’UQAM, à la Galerie B-312, à la Galerie d’art d’Outremont, chez Néon (Lyon), à la Galerie Simon Blais et dans le réseau des maisons de la culture. Elle a en outre effectué des résidences à Pigment Sauvage (Baltimore), au Centre Sagamie, à la Galerie B-312 et à L’Écart où elle a exposé avec le collectif Filles Debouttesª! Elle a également participé aux expositions collectives Geist : la présence représentée, à Laroche/Joncas, et Insulaires, à la galerie Trois Points. En 2021, elle a présenté Le Phénomène du dortoir au Centre des arts actuels Skol en collaboration avec Carolyne Scenna. En plus de son travail d’artiste, Isabelle Guimond est enseignante et elle publie régulièrement des textes d’accompagnement pour des expositions. Elle a également publié de courtes bandes dessinées et travaille actuellement à son premier roman graphique.