Acrylique et graphite sur Mylar, 2017
Cette œuvre, de la série Imbrication, est emblématique des travaux sur papier Mylar de Jean-Sébastien Denis. Par la mise en relation de multiples éléments, l’œuvre devient un territoire ouvert aux tensions, celles qui existent entre peinture et dessin, ligne et tache, pulsion et construction. L’espace se trouve sans cesse interrogé, il est mouvant, impossible à totaliser. Un univers se crée et se recrée, l’expression et la perception participent d’un même théâtre. Cette abstraction mobile voit se nouer en elle une diversité de formes et, ainsi, un étrange équilibre s’organise à partir du chaos.
Né à Sherbrooke en 1970, Jean-Sébastien Denis est un artiste visuel qui vit à Montréal et en Estrie. Ses œuvres picturales et installatives traitent du mouvement et de l’instabilité des choses. Depuis un certain temps, il s’intéresse à l’expérience de la couleur ainsi qu’aux liens qui unissent la peinture, la photographie et l’univers numérique. Il a participé à de nombreuses expositions collectives et solos à Montréal, au Canada et aux États-Unis. En 2018, son œuvre a fait l’objet d’une rétrospective à la Maison de la culture Claude-Léveillée. Une exposition solo au Musée des beaux-arts de Sherbrooke est prévue pour 2026.
Jean-Sébastien Denis a réalisé une dizaine d’œuvres d’art public dans le cadre du programme d’intégration des arts à l’architecture, dont Prisme, pour le CUSM (2014), et Kyrielle, pour les édicules du SRB-Pie IX de l’ARTM, à Montréal et Laval (2022). Il a aussi siégé pendant plusieurs années en tant que spécialiste au comité du programme d’intégration des arts à l’architecture, et son travail est subventionné par des bourses du CAC et du CALQ. Ses œuvres font partie de plusieurs collections publiques et d’entreprise (Musée national des beaux-arts du Québec, Loto-Québec, Hydro-Québec, Banque Nationale du Canada, Groupe Transcontinental).