Ruban à masquer sur papier Mylar, 2007
Entièrement composée de feuilles transparentes de papier Mylar superposées, l’œuvre Repère No.19 est à la fois support et surface. L’encadrement comporte un fond blanc qui transparait jusqu’à la surface du premier papier. De simples bouts de ruban à masquer complètent le tout. Ruban à masquer beige, feuilles de papier Mylar, voilà les seuls matériaux de la surface. Les plans-matière deviennent, ici, des plans en papier transparent placés et collés en deux couches successives, l’une par-dessus l’autre, mais légèrement décalées. Le ruban à masquer, il est exhibé, et en plus de participer à l’assemblage des deux papiers Mylar, il fait partie intégrante du processus et de la composition de l’œuvre.
Stéphane La Rue, qui vit à Montréal, se consacre à une investigation des phénomènes visuels liés à la couleur et à la lumière. Les formes, appliquées ou dessinées sur la surface avec un minimum d’interventions, apparaissent ordonnées ou savamment désarticulées et entretiennent toujours une relation étroite avec le plan pictural. L’artiste sculpte le support, retrace et dépeint ses pourtours. Plusieurs expositions individuelles lui ont été consacrées, notamment au Musée d’art contemporain de Montréal, à l’Art Gallery of York University (Toronto), à la Galerie de l’UQAM ainsi qu’au Musée national des beaux-arts du Québec et à la Fondation Molinari. Dans les galeries, son travail a été montré principalement aux Galeries Bellemare/Lambert (Montréal) et à la TrépanierBaer Gallery (Calgary). Il a participé à plusieurs expositions collectives, notamment à New York, à Lyon, à Istanbul et au Luxembourg. Il a également fait partie de la Triennale du MACM en 2011, ainsi que de la Biennale canadienne du MBAC en 2014. Plus récemment en 2021, son travail a été exposé dans « Combien de temps faut-il pour qu’une voix atteigne l’autre ? » au MBAM. Ses œuvres figurent dans plusieurs collections publiques, privées et d’entreprise au Canada et aux États-Unis.
Lot clôturé