Encre sur papier Arches, 2013
Ces trois dessins représentent tous les chemins possibles à suivre avant de rencontrer une frontière qui les emprisonne. On peut y voir une allégorie prémonitoire sur la crise de la migration, là où les chemins ne mènent nulle part. Cette frontière, cette limite représente aussi les pistes suivies chaque jour, qui se dessinent dans nos têtes, qui se heurtent aux obstacles. Chemins, parcours, pistes, nous allons toujours un peu ailleurs ou quelque part dans le temps, sans jamais savoir où nous allons…
Serge Murphy vit et travaille à Montréal. Il réalise des dessins à l’encre et à l’aquarelle, des installations bi et tridimensionnelles, des sculptures qui se déploient dans l’espace ainsi que des vidéos narratives. Son exposition solo, La forme des jours, s’est tenue au Musée des beaux-arts de Montréal à l’été et à l’automne 2011. En 2018, il a été invité par la Fondation Guido Molinari à effectuer une résidence de création de trois mois à la suite de laquelle a été organisée une exposition intitulée Joueurs.
Ses œuvres sont présentes dans de nombreuses collections muséales et autres : Musée des beaux-arts du Canada à Ottawa, Musée national des beaux-arts du Québec, Musée d’art contemporain de Montréal, Musée des beaux-arts de Montréal, Musée d’art de Joliette, Musée de Rimouski, Hydro-Québec, Université de Montréal et Caisse de dépôt et placement du Québec pour laquelle il a créé une série de cinq sculptures, Retouches au silence (2022-2023).