Photographie, 2022
Élément d’une série d’images captées dans les interstices et les bordures de douze serres évidées de Les Cèdres. Ce projet explore les états limites et, plus intimement, le passage fascinant de l’inerte au vivant qui s’opère au moment de la prise de vue. Les plantes présentes entre les plastiques semblent alors s’animer d’un mouvement autonome tandis que le plastique prend une qualité charnelle. Ce phénomène est une expérience singulière pour l’artiste, car il rejoint ses préoccupations pour le vivant en toutes choses.
Isabelle Parson a installé son atelier dans une petite serre de sa ville natale. Elle visite régulièrement d’autres serres de sa région. Ses sujets d’étude sont singuliers parce qu’ils se transforment au rythme des activités en serre, de la lumière naturelle et des phénomènes observés. Ainsi, par des observations intuitives, Parson révèle une suite de saisissements et d’assemblages locaux qui mettent de l’avant la nature et son rapport à la matière, à la lumière et au vivant. Au fil de ses découvertes, Parson élabore une vision liminale suscitée par le subtil passage de l’inerte au vivant, du plastique à la chair, du diaphane au détail délicat.
Parson vit et travaille à Pointe-Fortune. Elle poursuit actuellement une maitrise en photographie à l’Université Concordia de Tiohtiá:ke/Montréal. Son travail a été présenté lors de la Foire Plural, à la Galerie Hugues Charbonneau à Montréal, et à Artch à Montréal. Elle est lauréate de plusieurs prix et distinctions, dont la bourse d’études supérieures en photographie Mildred Lande and Margot Lande (2022).