Lot
314
Le dernier pissenlit

Acier, 2020

67,31 x 22,86 x 22,86 cm
L’œuvre fait partie d’une recherche sur la relation entre le dessin et la sculpture. L’instantanéité du trait et le caractère éphémère de la fleur viennent se confondre avec le caractère permanent de la matière pour créer un état paradoxal.
Notice biographique

Par le biais de la sculpture et de la performance, ma démarche s’intéresse aux influences mutuelles entre le soi et son environnement. Plus précisément, comment l’espace peut-il affecter la condition émotive ou inversement, comment les émotions peuvent-elles altérer cet espace ou notre perception de celui-ci ? Le corps, pour moi, prend le rôle de médiateur. Que ce soit dans le processus de création ou dans l’expérience de l’œuvre elle-même, il est le lieu d’une correspondance entre l’intérieur et l’extérieur. 

Mes projets se matérialisent à travers la conception d’objets au caractère ambigu et contradictoire. Le plein et le vide, la fonction et la dysfonction, le sérieux et le comique, ainsi que la structure et l’informe, sont confondus, emmêlés, fusionnés. Ce qui est vu et vécu de l’espace devient alors insolite créant un ressenti tout aussi inhabituel. La métaphore, la personnification et la charge sensible de la matière sont également utilisées pour refléter, incarner, ou produire une émotion particulière. Le rapport à l’enfance et à la nature est très ancré dans ma pratique. Ces deux éléments se confondent l’un dans l’autre et deviennent des acteurs principaux pour interroger les liens entre les émotions et l’environnement. Dans un univers ludique et poétique, j’ai le désir que chaque œuvre soit un espace de guérison, d’ancrage et d’amusement.