Pyrogravure et aquarelle sur papier, 2021
« De noirs êtres rampants » disait Victor Hugo à propos de l’araignée et de l’ortie. Il croyait que ces petites bêtes sauvages mal-aimées n’avaient rien fait pour attirer notre dégoût. J’aime l’araignée est un poème qui me suit depuis mon adolescence. Il me rappelle de chercher le beau dans le laid. Étrangement, quand j’ai découvert le travail d’Isabelle, les mots d’Hugo me sont revenus. Isabelle trouve toujours le beau.
Ses petits univers de papier sont fragiles et forts à la fois. Pyrogravés, les « petits habitants de la nuit » se retrouvent dans des scènes riches et complexes que l’on découvre comme si on soulevait une branche en forêt ; un secret réservé à celleux qui prennent le temps de chercher.
- Sevia Pellissier