Crayon de couleur et pastel sur papier, 2024
Cette étude met en scène un corps de femme entre deux mouvements, soutenu, surélevé et maintenu en équilibre par deux oiseaux qui lui servent d’ailes. La présence des oiseaux dans le travail de Zelli symbolise le mouvement, le rêve et la quête de liberté. Le bleu accentue l’aspect infini du rêve et le rapport des oiseaux au ciel.
Née à Téhéran (Iran), Leila Zelli explore les rapports avec les idées « d’autres » et « d’ailleurs », et plus précisément au sein de cet espace géopolitique souvent désigné par le terme discutable de « Moyen-Orient ». Elle réalise des installations in situ à partir d’images, de vidéos et de textes glanés sur Internet et les réseaux sociaux, offrant des expériences visuelles et sonores sur l’état du monde, le rapport à l’Autre et l’impact de nos gestes sur l’humanité. Son travail a été présenté à la Biennale de Toronto (2024), au Musée des beaux-arts de Montréal, à Dazibao (2023), à la Galerie Pierre-François Ouellette (2023-2021), et à la Galerie de l’UQAM (2024, 2020, 2019, 2015). Ses œuvres font partie des collections du Musée d’art contemporain de Montréal, du Musée des beaux-arts de Montréal, du Musée national des beaux-arts du Québec, du Musée d’art contemporain de Baie-Saint-Paul, de la Caisse de dépôt et placement du Québec et de la Collection Hydro-Québec. Zelli est lauréate du prix Lynne-Cohen (2023) et de la Bourse Claudine et Stephen Bronfman (2021).