Huile sur lin, 2022
« … Comme un pendule, l’artiste prend la mesure de l’espace architectural et vibratoire, s’immisce dans sa spatialité. Elle oscille ainsi entre perception et sensation jusqu’à abolir la distance qui les sépare. Élise Lafontaine capte le système porteur aussi bien que l’infiltration de rayons lumineux. Son corps alors activé par le geste pictural se fait “commutateur synesthésique”. Il devient le véhicule permettant la translation, comme ce délicat transfert de reliques, dont la racine latine du terme translatio indique à la fois le transport et la traduction. À ces “restes” s’ajoute une quantité d’informations métaphysiques et mystiques, invisibles et intangibles… » – Marie DuPasquier
Élise Lafontaine (Tiohtiá:ke/Montréal, Canada) détient une maitrise en arts visuels et médiatiques de l’UQAM (2020) et un baccalauréat en arts visuels de l’Université Concordia (2015). Elle a participé à des résidences d’artiste à la Fondation Christoph Merian/CALQ et à Malévoz Quartier culturel (Suisse), au Vermont Studio Center (États‑Unis) ainsi qu’au Leipzig International Art Programme (Allemagne). Son travail a été présenté dans le cadre d’expositions solos à Sothu Zurich (Suisse), à Pangée et à la galerie Nicolas Robert (Canada), ainsi que dans des expositions collectives (Centre Clark, Fondation Rad Hourani, McBride Contemporain, Maison de la culture du Plateau‑Mont‑Royal, Usine C, galerie Art Mûr, Leipzig Spinnerei Autumn Gallery Tour). En mai 2023, le Centre Clark (Canada), où elle présentera une exposition individuelle en compagnie de la commissaire invitée Marie DuPasquier (Zurich et Berlin), publiera son premier livre, Archives. À l’automne, elle participera à une exposition de groupe à Soka Art Beijing (Chine), sous la direction de la commissaire Jessica Wan (Hong-Kong et Londres).