Acrylique sur toile, 2024
Ce tableau est le premier d’une série de tableaux qui tendent à explorer la répétition d’un motif tout en laissant une large part à l’effet aléatoire. Un bégaiement en quelque sorte, une zone de flottement entre rigidité et souplesse. Ce tableau a été réalisé à la suite d’une série de 27 petits tableaux (…et tout à coup…depuis toujours…), peints en 2023. Il peut sembler paradoxal qu’une œuvre exploite seulement quelques questions infimes et dictées par les mêmes souhaits. Or, le travail s’élabore autour de variantes fines, subtiles et imprévues qui sont sujettes à l’influence du temps.
Née à Montréal, Angèle Verret vit et travaille à Beloeil. Ses œuvres ont fait l’objet de plusieurs expositions individuelles au Québec, notamment à la galerie Bellemare Lambert, à la maison de la culture Côte-des-Neiges, à l’Agora de la danse, à AXENÉO7 à Gatineau et à la galerie B-312 à Montréal.
Elle a participé à des expositions collectives dont Avancer dans le brouillard, Chimère/Shimmer, présentées toutes deux au Musée national des beaux-arts du Québec. Ses œuvres sont conservées dans les collections du Musée national des beaux-arts du Québec, du Musée des beaux-arts de Montréal et du Musée d’art contemporain de Montréal. Elles figurent aussi dans de nombreuses collections d’entreprises et collections privées.
Verret s’intéresse depuis de nombreuses années aux rapports existant entre la peinture et la photographie. Elle interroge, par son travail et la peinture, la notion de matérialité du médium photographique. Verret propose une peinture énigmatique qui tend à semer le doute sur sa propre réalité.
Elle s’emploie à réduire au minimum ce qui compose la peinture : sa matérialité, sa couleur, ses sujets. Ainsi, Verret nous présente une image énigmatique, une suspension entre deux perceptions et leur potentiel évocateur.