J’ai commencé ma collection d’œuvres d’art il y a un an, lors de l’édition 2017 de l’encan Vendu–Sold. Elle est donc encore toute jeune, et jusqu’à présent, la sélection de mes œuvres s’est faite purement à partir des émotions qu’elles éveillent en moi.

Ma copine et moi avons eu un grand coup de cœur pour une œuvre d’Eric Ladouceur qui, dans le catalogue Vendu–Sold 2017, avait échappé à mon attention. Ce n’est que lorsque je me suis retrouvé devant elle que j’ai eu ce coup de cœur. L’œuvre, conçue avec des feuilles d’or, crée un effet de chaleur et de réconfort qui m’a plu au premier abord. Par la suite, en me renseignant sur la pratique de l’artiste, j’ai découvert qu’il travaille avec une multitude de matériaux hors du commun, tels que des capots de voitures. Or je m’intéresse particulièrement aux matériaux et aux démarches inusités. J’ai récemment acquis quelques œuvres d’une artiste de Vancouver qui travaillait auparavant dans l’industrie textile et qui intègre ce savoir-faire à sa démarche artistique. Je m’intéresse à ces histoires et à la manière dont certains artistes recyclent leur talent dans un nouveau médium. Cela apporte une autre dimension à l’œuvre, lui permettant de se démarquer.

J’adore faire la découverte de nouveaux artistes. Entendre leur histoire et comprendre les motivations qui les ont amenés à produire une œuvre donne l’impression d’une certaine connexion avec eux. Pour moi, cette connexion est importante et elle ajoute à l’œuvre une valeur plus personnelle.

Vendu–Sold était une soirée parfaite pour m’initier à ce monde artistique qui m’était très peu familier. C’est un milieu où cela semble difficile de percer et de faire entendre sa voix, c’est donc important d’encourager les artistes d’ici et je pense que Les éditions esse font un travail extraordinaire à cet égard. L’encan Vendu–Sold demeure ainsi un lieu privilégié pour l’acquisition de mes prochaines œuvres.

Image :
Eric Ladouceur
Madonna della Misericordia (dite Polly ou Bichon)
2017
Vendu–Sold 2017