Gouache et encre de chine, 1994
Ayant eu lui-même à surmonter des défis de taille, ne serait-ce que le fait de vivre avec une surdité totale ainsi qu'une difficulté motrice due à la polio dont il a été atteint dès l’âge de 3 ans, Juneau connaissait la valeur de l'entraide humaine, dans le domaine des arts comme ailleurs. Il aurait été fort heureux de mettre son travail à contribution dans les conditions particulièrement difficiles que nous vivons en ce moment.
Dans cette œuvre, on retrouve les couleurs vives typiques du travail de Juneau dans cette période tardive, où l'importance de la luminescence rejaillit plus que jamais. Viennent s'y inscrire des empreintes humaines, personnelles, sous forme de graffitis qui s'imposent à la pureté des couleurs éclatantes.