Impression numérique d’archive, 2021
À mesure que les régions polaires deviennent de plus en plus accessibles, les territoires autrefois considérés comme de lointains opposés sont désormais rassemblés par les forces géopolitiques et capitalistes de l’extractivisme et par l’industrie des combustibles fossiles. Les idéologies coloniales incrustées dans ces paysages – manifestes dans les stations baleinières, les avant-postes militaires et les forts des explorateurs abandonnés – persistent avec la crise climatique actuelle. Les images composites de Houston juxtaposent, inversent et fusionnent ses photographies de l’Arctique et de l’Antarctique créant des terrains hybrides qui reflètent des histoires qui se chevauchent. Ces assemblages visuels tiennent compte de l’héritage de la domination humaine sur les espèces et les territoires, tout en proposant des souverainetés alternatives – celles du vent, de l’eau et de l’air.
Jessica Houston is a multidisciplinary artist whose practice spans photography, painting, oral histories, and video to explore climate change, deep time, and geographies of resistance in the polar regions. Since 2008, she has journeyed from pole to pole, collaborating with communities, poets, scientists, and philosophers through her research-based projects.
Her work celebrates the complexity of polar environments while confronting ecological precarity, colonial legacies, and self-organizing natural systems. By foregrounding the interdependence between human and more-than-human worlds, she invites reflection on our shared planetary futures. Houston’s work is held in major public and private collections, including the Montreal Museum of Fine Arts, the Musée national des beaux-arts du Québec, and the Canada Council Art Bank. Recent exhibitions include … no footprints, even. at Vanderbilt University Museum of Art, Beyond Her Horizons at the Royal Canadian Geographical Society, and Ecologies: A Song for Our Planet at the Montreal Museum of Fine Arts.