Gouache sur papier, 2021
Gemini fungi and the tree ants raconte une histoire que je ne connais pas, un conte pour les chipies qui ne veulent jamais dormir le soir venu.
Son paysage pastel a d’abord accroché mon œil. J’ai ensuite noté son fin cadre rouge qui peine à retenir le récit sur la feuille; il me fait penser à la ficelle qu’on se noue au doigt pour ne pas oublier quelque chose d’important. Et enfin, le titre m’est apparu et m’a poursuivi jusque dans mon lit...
Gemini fungi, c’est le double, la multiplication, la prolifération. Un thème récurrent de la mythologie de l’artiste qui me rappelle tantôt les mauvais coups dans l’attrape-parents, tantôt le doppelgänger venant annoncer la mort imminente de son sosie. And the tree ants. Ça aurait pu être le titre d’un band ou d’un conte de fées. J’aime m’imaginer les deux; des fourmis qui, comme la cigale, ont chanté tout l’été. De petites travailleuses de l’ombre qui divertissent les grands.
Gemini fungi and the tree ants. Ce titre m’a poursuivi et je n’ai pas dormi.