Aquarelle et mine de plomb sur papier, 2013
The need to convey often invisible and inexpressible sensations through drawing led me to appropriate complex shapes, and knowledges. I work on repairing them by transforming them. Being able to trigger a metamorphosis is a powerful feminist gesture. Through them, I care for living things. The bodies of the hybrid beings that populate my drawings become contexts on their own, somatic systems that move back and forth between the inside and the outside of the body, between physical and psychological states, between bodies and environments.
Parler poilu et rêver mieux was inspired by a strange dream: as the people I’m talking to look on, stunned, I try to stay calm as I feel long strands of hairs growing on my tongue and then pouring out of my mouth like long tentacles gradually stretching to the ground in front of me. Tout se répète parce que tout s’oublie is an attempt to deal with the impermanence of loved ones—with life that passes and leaves marks on both the body and the heart.
Ancrée dans une position féministe avec un intérêt marqué pour la santé (intime, publique, sociale et politique), Caroline Boileau crée des œuvres, souvent hybrides, par l’entremise d’une pratique multidisciplinaire fondée sur l’installation, le dessin, la vidéo et la performance. Récemment, son travail a été présenté dans l’exposition Le septième pétale d’une tulipe-monstre à la Galerie de l’UQAM et à la Galerie de l’Université de Montréal dans le cadre de l’exposition Les engendrements. Ses œuvres font partie des collections Prêt d’œuvres d’art du Musée national des beaux-arts du Québec, de la Galerie Leonard et Bina Ellen, de la Fondation Brucebo, de la Ville de Liège, de la Ville de Montréal ainsi que de nombreuses autres collections privées au Canada et en Europe.