Porcelaine émaillée, 2024
The glove, symbolic of a hand gathering things from nature, is draped and adorned with ceramic barnacles. The limestone scars created by the parasitic mollusks become the metaphoric stigmata of repeated gestures. Despite her ecological awareness, Sabourin is constantly confronted with her persistent desire to collect living things. Decentring the visual experience by turning to other senses, such as smell and touch, she provokes affects and emotions through aesthetic experience and sensory apprehension. This work, made of enamelled porcelain, is part of the corpus called Dune Fever.
Vicky Sabourin détient une maitrise en arts visuels de l’Université Concordia. Elle est reconnue en tant qu’artiste multidisciplinaire pour ses installations immersives et performatives. La mort, le deuil et les autres évènements traumatiques constituent la genèse de la trame narrative de ses oeuvres. Dans sa démarche, elle aborde les relations entre humains, les relations à la nature et inter-espèces. Son travail a été présenté dans des galeries, des musées et des centres d’artistes au Canada, aux États-Unis, en Europe et en Inde. Ses récentes expositions individuelles incluent, notamment, Ce que les lys odorants tentent de camoufler qui a été présentée au Musée d’art de Joliette et au Prameya Art Foundation à New Delhi. Elle a participé à la Manif d’art 8, Biennale d’art contemporain de Québec avec son oeuvre Lac caché. Elle a obtenu des bourses du Conseil des arts et des lettres du Québec et du Conseil des arts du Canada. Sabourin enseigne à l’Université Concordia dans le département des arts plastiques.