Dessin au graphite en impression numérique, 2013
En 2013, le Parti Québécois a présenté la Charte des valeurs du Québec, connue également sous le nom de loi 60. L’un des aspects les plus médiatisés de cette loi était l’abolition du port de symboles religieux (visant principalement le hijab) pour les travailleur.euse.s de l’État afin de créer une image de neutralité de ce dernier. Une partie de la population s’est soulevée contre cette loi violant la Charte canadienne des droits et libertés. Six mois plus tard, le projet de loi fut tout de même abordé par une nouvelle législation.
Dans cet oeuvre, Rihab Essayh tente de présenter un portrait de la dualité des mois de débat autour de la loi, en exposant aussi le point de vue de celles et ceux qui ignorent le rôle du hijab, le droit des femmes de pratiquer librement ce qu’elles choisissent et croient. Ce dessin est un sujet de conversation, une invitation au public à rechercher, apprendre les significations derrière ces symboles pour promouvoir l’inclusivité, la collectivité et l’unité de notre société.
Ce projet demeure toujours pertinent à ce jour, avec la loi 21, concernant la laïcité de l’État, érigé en juin 2019, à l’image du projet de loi 60.